mardi 9 octobre 2012
Chris Jordan
lundi 8 octobre 2012
Sculptures photographiques lumineuses de François Delebecque
jeudi 4 octobre 2012
Martine Lafon, "Peindre sur la couleur mouillée"
mercredi 19 septembre 2012
Lamia Ziadé
Découvrir des artistes qui nous étaient jusque-là inconnus, et qui de plus nous font l'effet d'une apparition merveilleuse, c'est toujours un moment magique.
C'est ce qui m'est arrivé samedi dernier quand je me suis rendue à l'exposition de la Fête de l'Humanité « Comme un souffle de liberté », qui regroupait plusieurs plasticiens du Maghreb et du Moyen-Orient. J'ai été frappée par les oeuvres de Lamia Ziadé, une artiste libanaise qui utilise la feutrine mais aussi d'autres tissus dans ses créations. Comment ne pas se rappeler les papiers découpés d'Henri Matisse ? Ou encore des oeuvres du pop art ? Les oeuvres de l'artiste qui étaient exposées représentaient des images de culture populaire : une couverture de cd fabriquée en feutrine, aux couleurs vives, figurant le visage ou la silhouette d'une chanteuse, le tout rassemblé dans un cadre avec un foulard coloré comme toile de fond.
Lamia Ziadé a réalisé toute une série sur les chanteuses. Samedi, je n'en ai eu qu'un échantillon.
Je ne connais pas la culture libanaise, tout comme sa musique. Elle est apparemment très populaire dans le monde arabe. Certaines interprêtes sont de véritables vedettes dans les sociétés orientales et arabes.
J'invite tous les amateurs d'art à aller visiter le site de cette artiste, http://www.lamiaziade.com/ par ailleurs illustratrice et écrivaine. Son univers vous enchantera peut-être comme il m'a enchantée.
mardi 26 juin 2012
Traces du végétal
"Traces du végétal", un bien joli titre pour le colloque qui s'est déroulé il y a deux semaines à la Maison des sciences humaines de l'Université d'Angers, les 13, 14 et 15 juin. Ce colloque s'est voulu pluridisciplinaire et a permis de croiser plusieurs regards spécialistes dans leur domaine propre. C'est en tant que spectatrice avide de connaître les différentes visions de chaque intervenant sur le thème de la trace (ou des traces) et du végétal que je suis allée à ce rendez-vous.
Pour la petite histoire, au hasard d'une rencontre professionnelle, c'est Régine Fabri, botaniste et responsable de la bibliothèque du jardin botanique national de Belgique, qui m'a informée de ce colloque.
Au total, 28 communications se sont succédées sur trois jours. Les différents exposés ont démontré que l'objet du colloque pouvait faire appel à une multitude d'approches. De la géographie à la littérature, le sujet aura été traité sous de nombreux angles. Une grande place aux arts plastiques était la part belle de la journée du jeudi. De plus, la Maison des sciences humaines accueillait justement le travail de Sandrine de Borman, une artiste belge qui a travaillé pendant un an en résidence au Jardin botanique national de Belgique. Elle présentait des oeuvre-papiers réalisées à partir de végétaux récupérés au gré de promenades au jardin et ensuite intégrés à un papier qu'elle fabrique elle-même. Elle exposait également des tissus empreints des différentes plantes. Nous avons eu aussi le plaisir d'assister à la première de la pièce Hortus (minor), un petit bijou théâtral qui nous donnerait presque la main verte.
On peut se demander pourquoi je m'attache à ce colloque, à ce thème tant mes préoccupations premières sont portées sur la photographie. Et bien justement la trace, c'est évidemment un processus physique qui fait sens en photographie ! Le papier va garder une empreinte d'une vision. C'est un procédé technique qui fixe une image, la capture. Le parallèle entre ces deux sujets est tout simplement évident. Et le hasard fait que je réfléchis actuellement à l'exploitation photographique d'empreintes végétales afin de constituer un herbier fantôme. Affaire à suivre.
mardi 24 avril 2012
VisitFinland par Martti Jämsä
lundi 26 mars 2012
Youssef Nabil
Quelle chance j'ai eu de voir la dernière exposition de Youssef Nabil. Elle se terminait justement ce week-end. La Maison Européenne de la Photographie nous offre parfois ce genre de surprise qui nous éblouit. J'ai découvert ici (et je pense cependant avoir déjà vu ces images) des photographies au charme incroyable. C'est peut-être un charme venu d'Orient tant les photographies de l'auteur baignent au coeur de ses racines égyptiennes. Mais je crois surtout que j'ai été séduite par les couleurs et la lumière qui émanent de ces photographies.
Youssef Nabil utilise en effet une technique particulière pour sublimer les portraits qu'il capture : il peint sur ces images, c'est ce qui renforce la beauté de ses personnages. Ce passionné de cinéma aime tirer le portrait des vedettes de films, de certaines icones.
L'exposition nous présente aussi une série de portraits de vieils hommes yéménites. Cette utilisation de la couleur chez ce photographe crée une véritable aura aux personnes représentées. C'est bien cette beauté et cette lumière, qui étaient évoquées quelques lignes plus haut, qui sont révélées ici.
Il utilise ce même procédé pour ses auto-portraits ou ses paysages. On ne peut pas s'empêcher de penser à l'ancienne carte postale illustrée. Ce qui m'a rappelée un autre travail d'une autre artiste : Les Dépliants photographiques de Muriel Bordier. Bien sûr, cette photographe utilise le procédé de la colorisation dans un but différent, mais on retrouve le même aspect un peu kitch dans le résultat final. Les couleurs s'éloignent de la réalité pour atteindre un état de l'ordre du rêve. Le travail de Youssef Nabil nous plonge dans un monde surréel.
L'exposition de la MEP est maintenant finie mais une visite sur son site peut toujours plaire aux plus curieux : http://www.youssefnabil.com/